Cerfrance BFC
L’analyse du bilan énergétique de la France montre l’énergie que nous utilisons provient toujours principalement des énergies fossiles, et que le pays reste fortement dépendant des importations pour couvrir ses besoins énergétiques.
Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050, et faire face aux crises énergétiques il est nécessaire de :
La production d’énergies renouvelables en France a beaucoup progressé depuis 2005, avec le développement de la filière photovoltaïque, de l’énergie éolienne et des pompes à chaleur.
Production primaire d’énergies renouvelables : 326 TWh en 2022
Source : SDES, Bilan énergétique de la France
La part des énergies renouvelables est ainsi montée à 20,7% de la consommation finale d'énergie en France en 2022.
Cependant, il est nécessaire et urgent d’accélérer le rythme de développement pour atteindre l’objectif de 33 % en 2030 (fixé par la loi relative à l'énergie et au climat de 2019).
Ceci pour toutes les filières d’énergies renouvelables car le mix d’énergies est un facteur clé, avec des sources d’énergie qui se complètent au cours des saisons.
La ressource la plus importante en France reste la biomasse, notamment avec le bois qui représente 40 % des énergies renouvelables utilisées.
Ceci à la fois pour le chauffage domestique, mais aussi pour de grandes installations de type chaufferies industrielles ou réseaux de chaleur urbains. Le bois représente encore un très fort potentiel de développement en France. Notre surface forestière a doublé depuis 1850 et se trouve au troisième rang en Europe derrière celles de la Suède et de la Finlande. Le développement de cette filière doit continuer à s’appuyer sur des pratiques de gestions durables qui préservent les écosystèmes.
A cette filière bois viennent s’ajouter la production d’autres énergies renouvelables issues de la biomasse, comme le biogaz ou les biocarburants.
L’hydraulique est notre deuxième source d’énergie pour produire de l’électricité après le nucléaire. Mais le potentiel de développement est faible, les sites favorables à de grands équipements étant déjà équipés.
Eolien terrestre et off shore : la France dispose d’un potentiel de développement éolien encore très important en France avec le deuxième gisement d’Europe avec une technologie qui est bien maitrisée et compétitive. En 2020, l’électricité produite par une éolienne produisait l’équivalent de la consommation de 800 foyers. (source : le vrai/faux sur l’éolien terrestre – ministère de la transition écologique)
La géothermie occupe une place importante dans la production de chaleur et reste exploitable quasiment partout.
L'énergie solaire est également disponible sur tout le territoire. La part du photovoltaïque dans le mix électrique augmente rapidement et présente un potentiel de développement encore très important en France.
Le déploiement s’est accéléré et s’est approché des 3GW installés pour l’année 2021. Il est nécessaire de maintenir ce rythme sur le long terme pour respecter les scénarios prospectifs de l’ADEME et atteindre un volume de 35 à 44 GW en 2028.
Si les panneaux en toiture, les plus vertueux en termes d’environnement, sont privilégiés, ils présentent généralement des capacités de production bien inférieures à de grosses centrales.
Ainsi, l’ensemble des panneaux en toiture et installations de 3 kWh et moins, s’ils représentent plus de 60% des installations, ont une part inférieure à 10% de la puissance totale produite.
Les installations au sol sont les plus rentables. La loi « Climat et Résilience » priorise les zones artificialisées pour atteindre zéro artificialisation nette d'ici 2050. L'agrivoltaïsme soutient cette transition tout en aidant les agriculteurs.
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