

Placements et fiscalité : Ce que vous devez absolument savoir !
La fiscalité peut avoir un impact significatif sur le rendement des placements bancaires. En effet, certains rendements générés par ces placements sont soumis à l'impôt, ce qui réduit leur rentabilité nette pour l'investisseur.
Voici quelques points essentiels pour comprendre l'impact de la fiscalité sur ces placements.
Impositions des intérêts : Prélèvement Forfaitaire Unique ou Prélèvement Libératoire
Les placements non réglementés sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %, qui englobe à la fois :
- l’impôt sur le revenu
- et les prélèvements sociaux (17,2 % pour les prélèvements sociaux et 12,8 % pour l’impôt sur le revenu).
L'investisseur peut aussi choisir de soumettre ses gains à l’impôt progressif si cela est plus avantageux, mais la majorité des épargnants opte pour le PFU pour simplification.
Imposition des intérêts : alternative de l’impôt progressif
Les intérêts générés par les placements non réglementés (livrets bancaires classiques ou produits d'investissement comme les comptes à terme), sont généralement soumis à une imposition. Cette imposition peut prendre plusieurs formes :
- Prélèvements sociaux : en France, les intérêts des placements bancaires sont soumis à des prélèvements sociaux (17,2 % en 2023) sur les gains réalisés.
- Impôt sur le revenu : les intérêts peuvent également être soumis à l'impôt sur le revenu. La manière dont cet impôt est appliqué dépend du type de placement et du régime fiscal choisi (prélèvement forfaitaire libératoire ou barème progressif).
Quel est l'impact sur le rendement net ?
L'imposition des intérêts réduit le rendement brut des placements bancaires.
À titre d’exemple, si un placement rapporte 2 % brut par an, après déduction des prélèvements sociaux et de l'impôt sur le revenu (en supposant un PFU de 30 %), le rendement réel que l'investisseur perçoit sera inférieur à 2 %.
1 000 € placés au taux de 2 % brut l’an rapporte 20 €. Il en coute 6 € de taxes, soit un net de 14 €. Le rendement net de taxes est abaissé à 1,4 %.
Le calcul du rendement net peut ainsi se faire en appliquant les taxes au rendement brut.
Exemple :
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1 000 placés au taux de 2 %
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20 rapporte
-
6 de taxes à soustraire
-
14 Soit un rendement net
Exonération sur certains produits d’épargne
Il existe certains produits qui bénéficient d’une exonération fiscale.
Les livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP) par exemple, offrent un rendement net d'impôt. Cela les rend particulièrement attractifs, notamment en période de faible taux d'intérêt.
Ces placements peuvent être plus avantageux par rapport à des produits bancaires classiques soumis à des taxes.
Limiter la pression fiscale pour augmenter le rendement net
Les investisseurs peuvent également chercher à optimiser leur situation fiscale en diversifiant leurs placements. Par exemple :
- investir dans des produits comme les assurances-vie, qui bénéficient d’une fiscalité avantageuse après huit ans de détention,
- ou encore placer ses capitaux dans des plans d’épargne retraite (PER), qui peuvent offrir des réductions d'impôts sur les versements, voire même de cotisations sociales pour certaines professions.
Ce qu'il faut retenir
La fiscalité impacte directement le rendement net des placements bancaires. Il est important de tenir compte des taxes applicables au moment de choisir un placement, afin d'optimiser ses rendements nets après impôts. Des placements exonérés de fiscalité comme les livrets réglementés peuvent être préférés en fonction de l'horizon de placement et des objectifs financiers de l'investisseur. Des placements moins taxés comme les assurances-vie peuvent également être une alternative. D’autant plus qu’ils permettent aussi de bénéficier d’exonération en cas de succession.
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